Honk Kong
Ça y est, c'est reparti. Me voila à Hong Kong, et pour quelques semaines à travers la Chine. A priori, parce que je n'ai pas encore mon visa, et que la douane Hong Kongaise a hésité à me laisser entrer sur le territoire vu l'état de mon passeport...Pour ceux qui ne le savent pas, Hong Kong est redevenu chinois en 1997 mais possède son propre gouvernement, dont son représentant est nommé par Pékin. Donc pas de visa pour cette ville, mais pour le reste de la Chine, il en faut bien un.
Donc arrivé lundi, en fin d'après midi. Direction Kowloon pour trouve une auberge dans Mansion Tower, un immeuble de Nathan Road qui doit accueillir au bas mot une cinquantaine d'auberges différentes. Je tombe dans une tenue par un indien, qui n'a l'air d'héberger que des indiens. Un "namaste" plus tard, et l'affaire est conclue : un chambre sans fenêtre, avec un ventilo et une télé pour 75 HK$, soit à peu près 7 euros.
Je vais manger dehors, et reconnais certaine rue arpentaient trois ans auparavant. Une soupe de nouilles pour commencer, avec une thé, le tout dans une sorte de cantine locale. J'applique toujours deux règles pour choisir les restaurants : il faut qu'il soit plein de clients, signe que la nourriture tourne et ne stagne pas des heures dans les marmites, et que ce soient des locaux, signe que ce sera de qualité.
Couche tôt, levé tard. Je traverse la baie en bateau pour rejoindre le quartier de WanChai pour la demande de visa. On verra demain si ils me l'accordent.
WanChai n'est pas la partie de la ville que je préfère. On marche rarement au niveau du sol, mais plutôt sur des passerelles reliant les immeubles les une aux autres. Les premiers niveaux de ces immeubles étant généralement consacré aux commerces, on passe de centres commerciaux en centres commerciaux...
Donc retour à Kowloon, pour aller plus au nord, dans des rues à l'échelle plus humaine.
Une chose me frappa. Lorsque l'on marche le long de ces rues, bordaient de magasins en tout genre, on sens un rythme particulier. Celui des courants d'air froid a vous donner des frissons, provenant des climatisations poussées à leur maximum et qui se dégagent des portes entrouvertes, contrastant avec la chaleurs ambiantes...
De la Tsingtao pour accompagner un riz-curry-beef, et un tour dans le marche de nuit, summum de la consommation, ou se vend tout ce dont est sur de ne pas avoir besoin, mais ou l'on achète quand même en se disant que l'on va faire une bonne affaire...
Hong Kong, temple de la consommation